Best of contenant 8 huiles essentielles absolument indispensables

Les 8 huiles  essentielles  à avoir chez vous

Depuis quarante ans, l’aromathérapie a pris  un essor considérable.

Pour vous familiariser avec cette science, voici un best of contenant 8 huiles essentielles absolument indispensables. Grâce à elles, vous pourrez traiter tous les petits maux du quotidien. Un vrai trésor pour votre armoire à pharmacie !

1. Ravintsara  (Cinnamomum camphora)

D’origine malgache, c’est « l’arbre aux bonnes feuilles » (ravina : feuille, tsara : bonne), qui donne une huile essentielle incontournable en aromathérapie. elle contient en grande quantité une molécule, 1,8 cinéole, qui lui confère un pouvoir antiviral et un effet stimulant immunitaire remarquable. Le ravintsara est l’huile essentielle que l’on utilise aussi bien contre le simple rhume que contre la grippe, l’herpès ou l’angine…

son odeur est agréable et les adultes comme les enfants peuvent l’utiliser en toute confiance en inhalation, en diffusion ou en core par voie buccale et cutanée.

c’est vraiment l’huile essentielle la plus intéressante en raison de sa grande polyvalence au niveau de ses propriétés et de sa tolérance.

Exemples d’utilisation :

• Début de grippe (pour les femmes en ceintes, à partir du 4e mois de grossesse) : quelques gouttes pures en friction sur tout le corps, 3 à 4 fois par jour et 2 gouttes sur la moitié d’un sucre à ingérer 3 fois par jour jusqu’à disparition de l’état grippal.

• Chez l’enfant à partir de 6 ans (surtout en cas de rhume, rhinopharyngite, bronchite) : 3 gouttes dans 1 cuillerée à café d’huile d’amande douce en friction sur le thorax et le dos. à pratiquer 2 fois par jour.

Précision :

ne pas confondre avec l’huile de ravensare aromatique (Ravensare aromatica) dont la composition est différente.

2. Lavande  (Lavandula officinalis) >> Acheter ici

C’est l’huile essentielle royale en aromathérapie. Grande polyvalence d’action, innocuité parfaite, elle sert à tout. Pour preuve, elle est à la fois calmante, sédative, cicatrisante, antalgique, régénératrice cutanée, répulsive contre les poux… on l’utilisera ainsi contre le stress, l’anxiété, l’insomnie, les crampes, les brûlures, les plaies, l’eczéma… on privilégiera simplement la voie cutanée, plus facile d’utilisation que la voie buccale.

Elle est d’emploi aisé pour les jeunes enfants.

Exemples d’utilisation :

• Stress, troubles du sommeil : 3 gouttes en massage sur le plexus solaire et les poignets. chez l’enfant, à partir de 6 ans, prenez soin de la mélanger avec 1 cuillerée à café d’huile végétale.

• Brûlures : 4 gouttes dans 1 cuillerée à café d’huile végétale de millepertuis, en application toutes les 10 minutes sur les lésions au cours de la première heure.

Précision :

il existe d’autres espèces de la vande. Parmi les plus connues : la lavande aspic contre les piqûres d’insectes, la lavande stoechade contre la bronchite, et le lavandin, un hybride des trois, utilisé comme décon tractant musculaire.

3. Menthe poivrée  (Mentha piperita)>> Acheter ici

Parmi toutes les espèces de menthe, c’est de loin la plus intéressante. Digestive, antalgique (« effet froid ») et stimulante, on l’utilise dans les affections hépato-digestives (indi gestion, nausées, flatulences…), contre les douleurs (céphalées, sciatique, zona…) et la fatigue. L’huile essentielle de menthe poivrée fait baisser la température sur le point d’application, c’est l’« effet froid ».

Exemples d’utilisation :

• Nausée, mal des transports : 1 goutte d'huile de menthe poivrée + 1 goutte d'huile essentielle de citron sur la moitié d’un sucre à chaque nausée.

• Maux de tête : 1 goutte directement sur le point douloureux (front ou tempes), plu sieurs fois par jour. Attention aux yeux !

• Fatigue : 1 goutte d’huile de menthe poivrée +1 goutte d’huile de Ravintsara sur la moitié d’un sucre plusieurs fois par jour.

4. Hélichryse italienne  ou immortelle  (Helichrysum italicum)

Connue depuis l’Antiquité pour ses fleurs qui ne fanent pas – d’où son nom d’« immortelle » –, cette huile essentielle est assez onéreuse mais vraiment exceptionnelle. Elle est anti-hématome (anticoagulante et fluidifiante sanguine) et on l’utilise notamment contre les contusions, les bosses, les œdèmes, la couperose, la phlébite… 

Exemples d’utilisation :

• Contusions, bosses, bleus, entorses : 3 ou 4 gouttes pures, en application directe sur la peau en massage pénétrant et répété plusieurs fois par jour (en mélange avec une huile végétale chez les enfants de plus de 7 ans).

Mise en garde :

Déconseillée aux femmes enceintes et aux enfants avant 7 ans.

5. Tea tree ou arbre à thé  (Melaleuca alternifolia)>> Acheter ici

Originaire d’Australie, le genre Melaleuca compte 150 espèces d’arbres et arbustes dont le tea tree, le niaouli et le cajeput parmi les plus connus.

Utilisée par les aborigènes depuis des millénaires, l’huile essentielle de tea tree est l’antiseptique universel le plus connu avant l’avènement des antibiotiques. c’est un anti infectieux majeur, antifongique et anti bactérien à large spectre. elle est utilisée dans de nombreuses pathologies infectieuses : aphtes, gingivite, abcès, candidose, mycose, sinusite, bronchite, escarres, acné…

L’huile essentielle de tea tree jouit actuelle ment d’un regain d’intérêt face aux résistances des germes vis à vis des antibiotiques.

Exemples d’utilisation :

(adulte et enfant à partir de 7 ans, femme enceinte à partir du 4e mois de grossesse)

• Mycoses cutanées : mettez dans un flacon 10 gouttes d’huile de tea tree + 10 gouttes d’HE de lavande + 10 gouttes d’huile de géranium diluées dans 1 cuillerée à soupe d’huile végétale de macadamia. appliquez quelques gouttes de ce mélange sur les mycoses matin et soir pendant 10 jours.

• Aphtes : 1 goutte d’huile de tea tree dans 2 gouttes d’huile végétale de noisette en application sur les aphtes, 3 fois par jour.

• Bronchite : 3 gouttes d’huile de tea tree + 3 gouttes d’huile de ravintsara en friction 3 fois par jour sur le thorax.

6. Citron  (Citrus limonum)>> Acheter ici

Ce n’est pas à proprement parler une huile essentielle mais une essence.

Pour être tout à fait précis, c’est ainsi qu’on appelle les huiles essentielles extraites des agrumes. elle est obtenue par expression du zeste.

L’essence de citron a deux atouts principaux : L’essence de citron sera utilisée dans toutes les affections digestives et hépatiques. elle n’est pas toxique et constitue un remède idéal pour les jeunes enfants.

Exemples d’utilisation :

• Nausées (enfants à partir de 7 ans, femmes enceintes) : 2 gouttes sur ½ sucre à chaque nausée, à renouveler si nécessaire.

• C’est, par ses innombrables propriétés (digestive, hépatique, stimulante, anti-infectieuse, anti-vomitive…), la base de tous les mélanges d’huiles essentielles pour une meilleure tolérance hépato digestive. Mises en garde : Déconseillée chez les enfants de moins de 7 ans et pendant la grossesse.

Pas d’application cutanée sur des zones étendues (sous peine de vous trans former en glaçon !

7. Gaulthérie couchée  (Gaultheria procumbens)

Son odeur camphrée caractéristique du salicylate de méthyle évoque immédiatement les lotions et les baumes utilisés dans les salles de sport. c’est la seule huile essentielle capable de produire une molécule représentant 99 % de sa composition chimique ! On l’utilisera dans toutes les douleurs rhumatismales et musculaires (arthrite, arthrose, crampes, torticolis, etc.). C’est un anti-inflammatoire remarquable, particulièrement apprécié par les sportifs.

Exemples d’utilisation :

(chez la femme enceinte, à partir du 4e mois de grossesse)

• Torticolis  : 3 gouttes diluées dans 3 gouttes d’huile végétale de nigelle ou d’arnica en massage 3 à 4 fois par jour.

• Arthrose : 3 gouttes d’huile de gaulthérie + 2 gouttes d’huile d’hélichryse + 5 gouttes d’huile végétale d’arnica, en onction plu sieurs fois par jour.

Mise en garde :

toujours utiliser en dilution avec une huile végétale car des irritations sont possibles à l’état pur (dermocaustique).

8. Niaouli  (Melaleuca quinquenervia)

Comme le tea tree, le niaouli est originaire d’australie. Également appelé goménol, il fournit une huile essentielle de grande qualité. si son odeur n’est pas très agréable – à cause de son composé soufré – elle présente en revanche des propriétés anti infectieuses importantes : antibactérienne, antifongique et antivirale. son utilisation dans la prévention des brû lures, en radiothérapie notamment et plus largement contre les coups de soleil, en fait une huile essentielle indispensable.

Exemples d’utilisation :

• Grippe : en friction à partie égale avec l’huile de ravintsara sur le thorax et le dos, en dilution dans une huile végétale comme celle de macadamia.

• Radiothérapie anticancéreuse : 3 gouttes pures en application sur l’organe une heure avant la séance de rayons. Cette prévention permet d’éviter des brûlures douloureuses, malheureusement fréquentes dans les cas de cancer du sein par exemple. Dans ce cas là, ne surtout pas la mélanger avec une huile végétale qui ferait un écran aux rayons.

Mise en garde :

Le reste du temps, à utiliser en dilution dans une huile végétale car dermocaustique à l’état pur.

Enfin, n’oubliez pas que ces 8 huiles essentielles indispensables peuvent être associées à d’autres pour traiter la plupart des pathologies courantes.

Les huiles essentielles en diffusion : risqué ou pas ? Les huiles essentielles suscitent parfois des polémiques. La dernière en date concerne les composés organiques volatils (COV) qui sont accusés de polluer l’air de nos maisons et d’être néfastes pour la santé. Même si la présence des composants organiques volatils ne peut pas être niée, un malentendu persiste dans leur présentation, souvent négative. Faut-il bannir systématiquement les COV et les éviter définitivement pour notre plus grand bien ? Pas si sûr… Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a deux sortes de COV : ceux issus de l’activité humaine comme la fumée de tabac, les émissions liées aux véhicules et aux industries, la rénovation des bâtiments, les solvants et les produits ménagers. Tous ces derniers sont évidemment à combattre et à réduire autant que faire se peut. Et ceux d’origine naturelle émanant de terrains contenant du gaz ou du charbon et de forêts de résineux ou des champs de fleurs aromatiques. Autant de situations extérieures ne posant pas de problème particulier pour la santé. Dans cette deuxième catégorie, on retrouve les principes aromatiques qu’on appelle communément « huiles essentielles ». Peu savent que ces fragrances puissantes qui viennent stimuler nos narines ne sont ni plus ni moins que des composés organiques volatils, des COV donc. Or, la plupart des COV venant des huiles essentielles appartiennent majoritairement à la famille biochimique des terpènes*, des molécules qui peuvent parfois causer l’irritation des muqueuses respiratoires dans des conditions particulières, par exemple lorsqu’elles se trouvent en trop forte concentration ou chez les personnes sensibles. Mais ces mêmes COV, lorsqu’ils sont bien utilisés, présentent des propriétés thérapeutiques de premier ordre, comme le fait d’être des antiseptiques respiratoires ou des anti-infectieux. Elles constituent ainsi toute la puissance de l’aromathérapie ! Alors, peut-on diffuser sans risque les huiles essentielles en spray ou en diffuseur pour assainir notre espace intérieur ? Comme d’habitude, il faut faire preuve de discernement et de pratique. D’abord, ne jamais chauffer trop fort ou longtemps une huile essentielle, sinon elle perdra ses propriétés thérapeutiques et finira par produire des produits nocifs de la combustion. Par exemple, le chauffage à la bougie d’une céramique avec quelques gouttes d’huile essentielle n’est pas à conseiller. En revanche les appareils qui ne chauffent pas les huiles essentielles, comme par exemple un diffuseur à eau par nébulisation ou les sprays disponibles dans le commerce, sont des solutions à privilégier. Ensuite, il faut éviter la présence de personnes pendant la diffusion et aérer systématiquement la pièce avant et après la vaporisation. D’ailleurs, un bon fabricant précise toujours ces précautions d’emploi avec les huiles essentielles à visée aérienne… surtout pour éviter leur effet irritant sur les muqueuses par mésusage. Rappelons que le véritable risque toxique des COV provient plutôt de la pollution intérieure de notre environnement synthétique : émanation des colles, plastiques, peintures, moquettes… et d’un défaut de ventilation/ aération de notre habitat
*Terpènes : Les terpènes, et plus généralement les composés terpéniques, sont une classe d’hydrocarbures produits par de nombreuses plantes, en particulier les plantes aromatiques qui sont utilisées pour fabriquer des huiles essentielles.

Source : https://lead.nouvelle-page-sante.com/huiles-essentielles-/